Présentation

L’art contemporain est un champ d’activités riche dans lequel les professions et les spécialisations sont continuellement redéfinies. Ce programme s’adresse à des étudiants titulaires d’un Bachelor, passionnés par les différents aspects de cette discipline, qu’il s’agisse d’une pratique artistique ou d’une approche plus théorique et curatoriale.

Ce Master offre une occasion unique de comprendre et d’expérimenter les mécanismes de la scène artistique contemporaine en tant qu’un de ses acteurs à part entière. Les étudiants sont notamment invités à intégrer temporairement une institution de leur choix, afin de mener une étude sur les dispositifs et les acteurs qui s’y rattachent. Les résultats de cette recherche peuvent être présentés sous la forme d’une œuvre, d’un projet d’exposition ou d’une publication. Dans le cadre des cours dispensés au sein même de l’ECAL par des praticiens et théoriciens reconnus, les étudiants participent à des séminaires, des travaux de recherche, ainsi qu’à l’élaboration d’expositions. Ils bénéficient également du cycle de conférences multidisciplinaires de l’ECAL.

De la pratique artistique pure au commissariat d’exposition, en passant par l’écriture, l’enseignement ou la recherche, les débouchés sont particulièrement diversifiés et favorisés par la création d’un portfolio d’exception.

Langue

Anglais

Titre délivré

Master of Arts HES-SO en Arts Visuels, orientation en Contemporary Art Ensemble (CAE)

Ecolage annuel

Détail des frais

Crédits

120 ECTS

Durée

4 semestres

Liens utiles

Admissions Contact

Infrastructures

Open Space MA Arts Visuels Atelier Sérigraphie Gravure Lithographie

Objectifs d’apprentissage

Première année
Conférence de Camille Henrot
Masterclass avec Juergen Teller

1/7

  • Rédiger une thèse de Master sur toute l’année académique, en adéquation avec le champ professionnel : production artistique, réflexion critique, diffusion et médiation.
  • S’initier aux ateliers techniques et production d’œuvres dans les différents ateliers (bois, acier, lithographie…).
  • S’immerger dans des voyages collectifs lors de différents contextes internationaux d’exposition de l’art contemporain.
  • S’imprégner de situations collectives d’exposition et d’expérimentation des différents formats de création et de diffusion de l’art contemporain. 
  • Participer à des semaines de workshops et des visites de studio encadrées par des praticien·ne·s du monde entier avec pour objectif la réalisation de projets collectifs ou personnels.
  • Bénéficier d’un enseignement interdisciplinaire sous la forme de workshops (Pool HES-SO) élaborés par les trois écoles du Master Arts Visuels, ouverts à tous les étudiant·e·s de l’ECAL, l’EDHEA et la HEAD.
  • Structurer sa pensée dans le cadre de séminaire transdisciplinaire (Histoire des idées contemporaines, animé par des figures majeures de la pensée dans le domaine de l’art, de la philosophie et des sciences sociales).
  • Intégrer le Master Symposium autour d’une thématique axée sur le programme de recherche qui favorise les échanges entre les étudiant·e·s des cinq orientations du Master Arts Visuels de la HES-SO.
  • Assister aux sessions critiques et évaluation de fin d’année avec des enseignant·e·s et professionnel·le·s de l’art.
Deuxième année
Exposition de diplôme
Exposition de diplôme - Sunna Thorrisdottir
projet de dîplome - Ange frederic Koffi
Details Diplome - Agathe Naito
Details Diplome - Tudor Ciurescu

1/5

  • Rédiger une thèse de Master sur toute l’année académique, en adéquation avec le champ professionnel : production artistique, réflexion critique,diffusion et médiation.
  • S’aguerrir aux ateliers technique et production d’œuvres dans les différents ateliers (bois, acier, lithographie…).
  • S’immerger dans des voyages collectifs lors de différents contextes internationaux d’exposition de l’art contemporain.
  • S’imprégner de situations collectives d’exposition et d’expérimentation des différents formats de création et de diffusion de l’art contemporain. 
  • Participer à des semaines de workshops et des visites de studio encadrées par des praticien·ne·s du monde entier avec pour objectif la réalisation de projets collectifs ou personnels.
  • Faire un voyage d’étude et de recherche lié au projet du mémoire de la thèse de Master, en collaboration avec différentes structures ou institutions du monde de l’art.
  • Bénéficier d’un enseignement interdisciplinaire sous la forme de workshops (Pool HES-SO) élaborés par les trois écoles du Master Arts Visuels, ouverts à tous les étudiant·e·s de l’ECAL, l’EDHEA et la HEAD.
  • Structurer sa pensée dans le cadre de séminaire transdisciplinaire (Histoire des idées contemporaines, animé par des figures majeures de la pensée dans le domaine de l’art, de la philosophie et des sciences sociales)
  • Intégrer le Master Symposium autour d’une thématique axée sur le programme de recherche qui favorise les échanges entre les étudiant·e·s des cinq orientations du Master Arts Visuels de la HES-SO.
  • Soutenance de la thèse de Master.
  • Concrétiser tous les savoir-faire acquis par le biais du travail de diplôme et d’un portfolio, qui serviront de cartes de visite pour intégrer rapidement le marché du travail.

Projets

Cette section contient une sélection de projets emblématiques ou récents en lien avec les disciplines enseignées dans le master.
voir tous les projets

événements liés

Deemed Visionless – 2025

ARTS VISUELS

Deemed Visionless – 2025

Deamed Visionless est un projet conçu par des étudiant·e·s du Master Arts Visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne.

Usefulless

ARTS VISUELS

Usefulless

avec Ricca

Dans son essai  Théorie de la métamorphose , le philosophe Emanuele Coccia loue « la puissance des chenilles » leur permettant de passer d’une existence à l’autre sans devoir mourir ni renaître, faisant par là basculer le monde sans le toucher. Cet état amphibie s’incarne dans la figure du cocon, étape à la fois intermédiaire et entière, qui totalise plus que la somme de deux moitiés. Le cocon est un territoire borné mais sans limites, ni complètement la vie, ni totalement la mort ; c’est une forme plurielle et poreuse rendant compte simultanément de plusieurs réalités parfois contradictoires. Les œuvres présentées ici font écho au principe de transition qui gouverne cette exposition. Dans le rapport qu’elles entretiennent à l’espace ou leurs interrogations sur la fonction de l’objet d’art, à travers la mise en scène de l’intime, ces œuvres identifient une limite et, mécaniquement, en interrogent déjà l’au-delà. Le dictionnaire anglais des néologismes  Urban Dictionnary  définit l’adjectif comme une qualité propre aux objets précieux et utiles qu’on ne parvient jamais à trouver au moment où on les cherche. Ouvrant une voie médiane à la définition binaire  useful/useless  (utile/inutile), le terme  usefulless  définit ainsi un état transitionnel du rapport d’utilité. La prééminence du contexte dévoile alors toute l’ambivalence dont l’objet est porteur puisqu’il n’est utile qu’en regard d’un besoin, au temps voulu, pour quelque chose ou à quelqu’un. Usefulless fait dialoguer les travaux des étudiants du Master Arts Visuels de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne et des œuvres d’artistes poursuivant dans leurs pratiques respectives des réflexions similaires.

Symposium KILL Yr IDOLS

ARTS VISUELS

Symposium KILL Yr IDOLS

KILL Yr IDOLS La Jeunesse a été la grande invention du XXème siècle. Elle l’a inspiré en tout, est devenue son horizon, son moteur. Nous avançons suivant ses goûts. Elle qui, pourtant, jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, était à peine considérée, comme un état transitoire, un âge bête.  Mais soudain, sous la poussée de la pop culture, l’économie de marché a commencé à faire aux jeunes les yeux doux. Celle qui était regardée comme l’expression embarrassante d’une crise de croissance, a finit par dominer le monde. Le XXIème siècle a vingt ans, dix-neuf vingt ans, et la jeunesse reste une énigme. On aimerait la penser, en faire l’histoire, mais on sait aussi que la jeunesse ne s’arrête jamais pour se retourner. Elle vit pour produire des moments, des idées (aussitôt soumises au vieillissement) des gestes neufs… ou qu’elle croit neuf ? heureux sont les amnésiques. Il faudrait voir comment se dessine depuis un siècle une histoire de Jeunesse, en ligne droite ou plutôt par couches, par strates, sédimentations. Moins d’un siècle aura produit un mille-feuille d’attitudes, celles que dessinent chaque génération, comment elles s’approprient le territoire culturel, les modes, les langages, les postures, tous ces signes que visent à détruire la génération suivante (pour se donner du possible). Au coeur de tout cela, pourtant, des invariants : les mêmes doutes, la même rage, la même opposition, le même mal-être, la même fausse-arrogance, les mêmes découvertes, le même or. Politisée, ou concernée quoi qu’il en soit, la jeunesse 2.0 est traversée par une opposition encore à analyser entre la rapidité des échanges qu’elle développe sans cesse davantage et son désir de freiner à différents endroits les dégâts devenus irréparables du capitalisme tardif : désagrégation de la planète et du climat. Prendre le réalisme capitaliste de vitesse, est peut-être la nouvel horizon d’une jeunesse qui s’est elle-même érigée sur sa capacité de vitesse. Dans cette configuration, quelles nouvelles postures, quelles nouvelles idées, quels dépassements, quelles transformations peut - encore et toujours - inventer la jeunesse? Comment surgit là le neuf, si nous ne sommes jamais qu’au centre d’un épuisant recommencement? Nous n’aurons pas assez d’une journée et de deux conversations avec les artistes Tobias Madison et Eduardo Williams pour les recenser, en entrevoir les puissances. Philippe Azoury

Exposition 'Ending Explained'

ARTS VISUELS

Exposition 'Ending Explained'

avec MAAV

Symposium 'Eco-monde: horizons nouveaux'

ARTS VISUELS

Symposium 'Eco-monde: horizons nouveaux'

Peut-on passer d’un monde à l’autre, d’une période de l’histoire humaine à une autre, et continuer à créer des formes, produire du sens, vendre de l’art, comme si de rien n’était? Glisser dans une nouvelle ère sans en tenir compte? Entre compte à rebours de la catastrophe écologique et nouvelle conscience environnementale, on est en train de changer de paradigme, et d’entrer, sans toujours le savoir, souvent à reculons, dans un univers inconnu, où les questions politiques, sociales, scientifiques, artistiques ne se posent plus dans les mêmes termes. Là où était l’homme (« ecce homo ») s’impose aujourd’hui l’interdépendance des formes de vie (« aimer l’écho? »). Là où se déchaînait Prométhée, avec son mythe du progrès et son dogme du développement, surgit un souci neuf, encore mal compris, celui de durer, de laisser vivre, de s’abstenir. Là où règne la substance, celle des produits, des ressources, des certitudes, s’insinue désormais une question inédite: l’atmosphère, affaire d’ambiance et de résonance, d’esprits aériens et d’envoûtement des choses. Et là où triompha longtemps l’anthropocentrisme, comme posture impériale, le sol se fissure sous les pieds de l’Homme, qui en perd sa majuscule, son arrogance, sa solitude aussi. De ce tournant écologique obligé de la modernité tardive, l’art et la culture ne peuvent pas ne pas tenir compte. Il leur faut trouver une tonalité nouvelle, au diapason des périls, des urgences,mais aussi de l’humilité et de l’ampleur de vue requises par ces temps nouveaux. Il leur faut explorer des thématiques nouvelles, que le capitalisme frénétique et les drames de l’histoire avaient reléguées au second plan. Il leur faut, surtout, penser ensemble des choses qu’on sépare depuis des siècles: les objets et les vies, l’air et le sens, le micro et le macro, le temps et l’espace. C’est de ces vastes problèmes que traitera le symposium. C’est dans cet esprit qu’il bousculera nos habitudes. C’est avec autant de joie que d’exigence questionnante, de liberté que d’ouverture dialogante, qu’il abordera de front la révolution en cours, et ses enjeux cruciaux pour le monde de l’art – et pour le simple fait de créer. On y parlera d’anthropocène, de finance verte, de pourriture vitale, de gadoue militante, du rapport entre le milieu et les extrémités, et de bien d’autres choses. En gardant à l’esprit, pour ne pas désarmer, qu’il ne s’agit pas de défendre la nature , mais plutôt, aujourd’hui plus que jamais, d’ être la nature qui se défend .

Symposium avec Tristan Garcia

ARTS VISUELS

Symposium avec Tristan Garcia

A l’occasion du Symposium Master Arts Visuels à l’ECAL, Tristan Garcia a réalisé une conférence sur son livre Nous. Né en 1981 à Toulouse, Tristan Garcia est un philosophe et écrivain français, qui s’impose parmi les plus intéressants de sa génération. Il co-dirige avec Vincent Normand le laboratoire de recherche Théâtre, jardin, bestiaire : une histoire matérialiste de l’exposition, soutenu par l’ECAL et la HES-SO. Ses romans comprennent La Meilleure Part des hommes (2008) qui a obtenu le Prix de Flore en 2008 et qui fut adapté au théâtre en 2012, Mémoires de la jungle (2010), En l’absence de classement final (2012), Les Cordelettes de Browser (2012), Faber. Le Destructeur (2013) et 7 récompensé par le prix du Livre Inter 2016. Ses travaux philosophiques incluent L’Image (2007), Nous, Animaux et Humains. Actualité de Jeremy Bentham (2011), Forme et objet. Un Traité des choses (2011), Six Feet Under. Nos vies sans destin (2012), La Vie intense. Une obsession moderne (2016) et Nous (2016). Depuis 2015, il est professeur associé à l’Université Lyon-3.

Evaluation 1er semestre – 2017

ARTS VISUELS

Evaluation 1er semestre – 2017

Master Class avec Pierre Bismuth

ARTS VISUELS

Master Class avec Pierre Bismuth

Pierre Bismuth a présenté à l’ECAL son premier long métrage en tant que réalisateur Where is Rocky II ? Né à Neuilly-sur-Seine en 1963, Pierre Bismuth est un artiste contemporain qui s’intéresse à la règle comme manifestation essentielle de l’activité humaine. Son travail, qui couvre des champs de connaissance très divers, se nourrit des lois inhérentes de chaque système auquel il s’intéresse, dans le but de trouver leur point de rupture. En 2005, il remporte avec Michel Gondry et Charlie Kaufman l’Oscar du meilleur scénario original pour son synopsis de  Eternal Sunshine of the Spotless Mind . Where is Rocky II ? (93') 2016 Un détective privé et un duo de scénaristes hollywoodiens sont engagés dans un défi autour de l’existence d’un mystérieux objet créé et caché dans le désert, il y a 40 ans, par l’artiste américain Ed Ruscha. En traitant la matière documentaire comme s’il s’agissait d’une fiction, Pierre Bismuth réalise ce qu’il appelle une fausse-fiction.

SOMA – Résidence au Mexique

ARTS VISUELS

SOMA – Résidence au Mexique

Lors de la cérémonie des diplômes Bachelor et Master qui a eu lieu fin juin, l'ECAL/Ecole cantonale d'art de Lausanne a remis à trois étudiants de 1re et 2e années du Master Arts Visuels – Gabriele Garavaglia, Vinzenz Meyner et Catarina Bota Lea – les «clés» d'une résidence d'artistes à Mexico City. SOMA est un espace d'art contemporain qui vise à s'imposer comme un contrepoint dynamique aux écoles, musées et galeries du Mexique. Il est né à l'initiative d'un groupe d'artistes mexicains qui, en s'appuyant sur les expériences des précédentes espaces d'art, comme La Panadería et Temístoclés 44, ont uni leurs forces pour créer une plateforme unique au sein de la scène culturelle. La mission de SOMA est d'encourager le dialogue, la collaboration et même la confrontation entre artistes et producteurs culturels de différents horizons et générations.

Projet d'atelier semestre 2015-16

ARTS VISUELS

Projet d'atelier semestre 2015-16

Conference Dominique Gonzales Foerster

ARTS VISUELS

Conference Dominique Gonzales Foerster

Diplômes – 2015 #2

ARTS VISUELS

Diplômes – 2015 #2

Jérôme Wilfredo Baccaglio ,  Logos for Drones and Such... J'ai élaboré un catalogue de logos pour drones. Il rassemble une imagerie disparate (inventée, dessinée, trouvée) dont chaque motif est déclinable en toile, en tatouage, en dessin, ou en autocollant qui pourra être commandé et acheté. C'est une démarche oblique pour parler de l'interprétation de l'image (celle du spectateur et celle de l'artiste, sur l'attribution d'un sens, d'un nom) ; du versus engendré par un travail fait main et une image digitale ; de la sphère commerciale ; de la question du copyright et de sa fonction dans une ère où l'information est omniprésente mais instable. Tina Braegger ,  Fasanenstrasse 30 J'ai fabriqué une maquette architecturale, placée sur quatre pieds, décorée avec des rideaux qui tombent par-dessus les bords vers le sol. A l'intérieur de la maquette, j'ai mis mes vieux jouets, des objets qui appartiennent à l'origine à une maison de poupée. En fixant les pieds directement à la maquette, elle devient comme une table. Je voulais créer quelque chose de surréaliste, comme un rêve ; les objets à l'intérieur de la maquette sont trop grands, la maquette se vide de sa substance, les rideaux sont énormes. Arthur Fouray ,  Andy IV, #aaafff Studio Modernes, Helio noir cendré 2011 : Entre en 2ème année Arts Visuels à l’ECAL. Visite de la Dia:Beacon. 2012 : Premier échange d’artiste avec Frédéric Gabioud. 2013 : Débute le site web de notes «arthurfouray.website». Diplôme de Bachelor Arts Visuels. Obtient un atelier subventionné par la ville de Lausanne. Assistant pour Pierre Huyghe. Co-fondation d’a + o – ( a-plus-o-min.us ). 2013 – 2014 : La toile-sommier Lauren inaugure la série des objets-toiles. Première peinture #aaafff pour Philippe Decrauzat. 2015 : Co-fondation de Silicon Malley ( siliconmalley.ch ), artist-run space à Prilly. Julien Gremaud ,  The Big Picture Deux papiers peints se font face. C’est très blanc, les traits sont noirs, élémentaires. Les squelettes sont faits. On s’est demandé si ce n’était pas mieux d'avoir des surfaces pleines ou d'autres vides, si on unifiait les couleurs, si on jouait avec des monochromies, les couleurs primaires. On pourra toujours les agrandir à l’envi. Ce sont des fichiers ai. Plus besoin d’Hasselblad. Il ne reste plus grand-chose des images d’origine. D’ailleurs: la photographie veut investir l’espace. Mais on n’y arrive toujours pas. Promis Johanne, je ferai des photos pour l'archive de notre collaboration. Emanuele Marcuccio ,  Untitled (Serve the Servants) C'est une vérité partielle, un fragment de ma compréhension, de mon sens des choses.  Etre seul au bureau, être seul à la bibliothèque, être seul à l'atelier reste lié d'une certaine façon au progrès. J'ai cet élan qui me pousse exactement dans la situation qui me fait progresser. Et bien, après je me sens particulièrement spécial. Crédit photographique : ECAL/Axel Crettenand.

Workshops

Workshop Cécilia Bengolea & Trajal Harrell

ARTS VISUELS

Workshop Cécilia Bengolea & Trajal Harrell

avec Stéphanie Moisdon, Shirin Yousefi

En pratique, Trajal Harrell initiera les participant.es aux catégories du runway et aux techniques de danse, les guidant à travers des exercices d’échauffement et des playlists musicales soigneusement sélectionnées qui façonnent son approche artistique. Parallèlement, Cecilia Bengolea explorera les notions d’auto-représentation et de performativité, invitant les participants à une réflexion dynamique sur l’identité, qu’elle soit réelle ou construite. À travers le mouvement et l’expression, elle cherche à interroger la fluidité de l’identité et les manières dont elle peut être façonnée ou réinventée dans un contexte performatif.

Workshop Vittorio Brodmann & Mathis Altmann

ARTS VISUELS

Workshop Vittorio Brodmann & Mathis Altmann

avec Stéphanie Moisdon, Shirin Yousefi

Le workshop POOL se concentre sur les pratiques interdisciplinaires et implique une grande variété de supports. Son cœur est ancré dans les idées de sculpture et de peinture, comme en témoignent les œuvres de Mathis Altmann et Vittorio Brodmann. Les deux artistes explorent des techniques permettant d'intégrer des structures narratives, mettant en évidence des éléments figuratifs tout en étudiant comment l'abstraction peut conduire à la distorsion, au grotesque et au fantastique.

Macula Workshop avec David Douard

ARTS VISUELS

Macula Workshop avec David Douard

avec David Douard

Questionner l’économie des images et l’idée d’authorship à travers un exercice de manipulations d’images digitales vers un objet physique. Remettre en question le rapport d’une génération artistique « Google » qui se servait volontiers dans un gouffre d’image internet pour les manipuler à foison. Aujourd’hui ce rapport est contesté par de nouvelles technologies servant et à donner une valeur et une authenticité au détournement ( NFT ) David Douard propose ainsi un workshop de sérigraphie sur 3 jours comme un moment de jouissance productive où les enjeux seraient l’appropriation par la superposition. C’est une réflexion sur l’image à capturer et sur la potentialité subjective d’une image à travers le rapport au texte, la poésie ou le langage.

Keramicos

ARTS VISUELS

Keramicos

avec Matthew Lutz Kinoy, Natsuko Uchino

Glowstone

ARTS VISUELS

Glowstone

avec Neil Beloufa

Flowstone

ARTS VISUELS

Flowstone

avec Neil Beloufa

Conference de Camille Henrot

ARTS VISUELS

Conference de Camille Henrot

Camille Henrot, Plasticienne, New York www.camillehenrot.fr Née en 1978, Camille Henrot vit et travaille à New York. L’artiste française développe une pratique variée qui mêle film, dessin, sculpture et installation. En puisant ses inspirations et ses sujets dans la vie quotidienne et dans la littérature, la mythologie, le cinéma et l’anthropologie, l’oeuvre de Camille Henrot reconsidère avec acuité les typologies d’objets et les systèmes de pensées établis. En 2013, dans le cadre de la Smithsonian résidence à Washington DC, elle réalise le film  Grosse Fatigue , avec lequel elle remporte le Lion d’argent à la Biennale de Venise. Lauréate du Prix Nam June Paik 2014 et du Edvard Munch Art Award 2015, Camille Henrot a également participé aux Biennales de Lyon, Berlin et Sydney et a bénéficié d’expositions personnelles dans des lieux prestigieux tels que le Schinkel Pavillon à Berlin, la Kunsthalle de Vienne, le New Museum à New York ou encore au Palais de Tokyo à Paris pour une carte blanche en 2017. Ses prochaines expositions majeures auront lieu à Tokyo Opera City Art Gallery (2019) et à la National Gallery of Victoria de Melbourne (2020).

Symposium avec Dominique Gonzalez-Foerster

ARTS VISUELS

Symposium avec Dominique Gonzalez-Foerster

Avec ce workshop, Dominique Gonzalez-Foerster prolonge sa réflexion sur les apparitions et les transfomations qu’elle pratique depuis 2012 (M.2062 et QM.15) autour du cinema, de l’opéra et de la littérature avec des personnages réels ou fictionnels qui représentent chacun un point de vue sur l’art, la représentation et l’existence. Dominique Gonzalez-Foerster (born in 1965) is a French artist and an in influential figure in international contemporary art. She is known for her great variety of work in video projection, photography, and spatial installations. Recent solo exhibitions include “1887–2058” at Centre Pompidou, Paris and K.20 in Dusseldorf (2015/2016), “Temporama” at Mam, Rio de Janeiro (2015), “Splendide Hotel” at the Palacio de Cristal/Museo Reina Sofia in Madrid (2014), “Chronotopes and Dioramas” at the Dia Art Foundation, New York (2009); “TH.2058” in the Turbine Hall, Tate Modern, London (2008). She also participated in Skulptur Projekte Münster (2007) and Documenta XI, Kassel (2002). Dominique Gonzalez-Foerster has also staged “M.2062” in London, Amsterdam, Dublin, Kyoto and Paris between 2012 and 2014, and QM.16 in Paris in 2016. Her most recent films are “Otello 1887”, “Vera and Mr Hyde” and “Lola Montez in Berlin”.

Workshop avec Georgia Sagri

ARTS VISUELS

Workshop avec Georgia Sagri

Georgia Sagri

Workshop avec Matthew Lutz-Kinoy

ARTS VISUELS

Workshop avec Matthew Lutz-Kinoy

Projets de diplômes

Mélody Lu – Merci d'avoir participé

ARTS VISUELS

Mélody Lu – Merci d'avoir participé

par Mélody Lu

Une sculpture-installation où l’on est invité à s’asseoir à côté de ce personnage étrange : un chien grand et mou, on dirait qu’il porte un pyjama. Il attend on ne sait quoi, son regard est fixe. Si l’on s’approche, on peut entendre, par incidence, à travers ses écouteurs, les histoires qui lui sont racontées — des histoires de deuil, mais aussi d’amour et de joie. Des histoires de personnes qui reprennent la parole. Une parole qu’on ne leur a jamais donnée, par ailleurs. Pedro dit que tant qu’on se souvient de toi, tu continues d’exister. Même une personne, ça suffit. Dire les noms, il faut dire les noms — surtout ceux qu’on a voulu rayer de la liste des existences valables.

Paul Fritz – I Begged to Be Adored

ARTS VISUELS

Paul Fritz – I Begged to Be Adored

par Paul Fritz

"𝘏𝘦𝘢𝘳𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘴𝘰𝘶𝘭, 𝘐 𝘧𝘦𝘭𝘭 𝘪𝘯 𝘭𝘰𝘷𝘦 𝘸𝘪𝘵𝘩 𝘺𝘰𝘶 𝘏𝘦𝘢𝘳𝘵 𝘢𝘯𝘥 𝘴𝘰𝘶𝘭, 𝘵𝘩𝘦 𝘸𝘢𝘺 𝘢 𝘧𝘰𝘰𝘭 𝘸𝘰𝘶𝘭𝘥 𝘥𝘰, 𝘮𝘢𝘥𝘭𝘺 𝘉𝘦𝘤𝘢𝘶𝘴𝘦 𝘺𝘰𝘶 𝘩𝘦𝘭𝘥 𝘮𝘦 𝘵𝘪𝘨𝘩𝘵 𝘈𝘯𝘥 𝘴𝘵𝘰𝘭𝘦 𝘢 𝘬𝘪𝘴𝘴 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵"

Camila Polania – Instructions of Rematriation

ARTS VISUELS

Camila Polania – Instructions of Rematriation

par Camila Polania

Certain·e·s disent que le corps arrive en premier et que l’âme met plus de temps. Cette installation commence dans ce délai, dans la tension entre présence et absence. Instructions of Rematriation est une installation vidéo projetée sur un tissu en mouvement avec le vent, une surface qui ne se stabilise jamais tout à fait. Devant, des chaises blanches Rimax évoquent des espaces d’attente quotidiens en Amérique latine: porches, patios, trottoirs. L’œuvre suit le fil d’une seule journée, retraçant le lent retour au corps après le déplacement. Par la vidéo, l’écriture, le textile et le son, l’installation propose une forme de retour, non géopolitique, mais personnel et ancestral: une reconnexion politique et spirituelle avec ce qui a été laissé derrière.

Lylou Müller – The end has no shape

ARTS VISUELS

Lylou Müller – The end has no shape

par Lylou Müller

The end has no shape est une installation mêlant lumière, son et sculpture. Un phare tourne inlassablement sur lui-même, éclairant les vestiges d’un monde disparu. Au travers d’un monologue diffusé dans l’espace, il raconte la disparition progressive de son environnement. Par le biais de cette fiction, l'artiste explore le deuil écologique, les souvenirs d’un monde effacé, et l’angoisse liée à la perte de repères et d’espaces-refuges.

Pedro Maia – Space for Everything: On Love

ARTS VISUELS

Pedro Maia – Space for Everything: On Love

par Pedro Maia

Pour une démocratisation totale de l’audiovisuel, il faut penser le commissariat de l’espace sacré de la salle de cinéma sans considérer l’intentionnalité des films potentiels projetés pour habiter cet espace. Cette volonté ou intuition ne leur donne pas intrinsèquement le droit à une telle reconnaissance. Des matériaux d’origines très variées (réels, films familiaux, TV, vidéos YouTube, etc.) sont également capables de détenir les qualités éclairantes d’un projet pensé cinématographiquement dès son origine. Ce projet curatorial, réfléchi autour du thème de l’amour, cherche à appliquer cette approche intersectionnelle, remettant en question les limites du cinéma comme medium marchand.

Rafael Cunha Da Silva – L'Ultrapu

ARTS VISUELS

Rafael Cunha Da Silva – L'Ultrapu

par Rafael Cunha Da Silva

L’Ultrapu est une sculpture-installation issue de ma thèse de Master de l'artiste, Les Amalgamés, un bestiaire fictif de créatures inventées, inspirées de diverses représentations du monstrueux. Des figures médiévales décrites par Ambroise Paré aux réflexions post-humanistes de Donna Haraway ou Paul B. Preciado, l’Ultrapu incarne un ouvrier post-humain, modifié pour supporter des tâches extrêmes, puis détruit par elles. Trapue, recouverte de laine, dotée d’un visage humain, la créature fait face à un écran où apparaît une grenouille immobile. Tandis que sa voix raconte son histoire, on observe un corps figé, hybride, usé. L’installation interroge les effets du travail, de l’optimisation et du contrôle sur les corps.

Alessandra Ghiazza – Paysages absents - Absent landscapes

ARTS VISUELS

Alessandra Ghiazza – Paysages absents - Absent landscapes

par Alessandra Ghiazza

Dans les espaces vides je trouve des fragments de rêves de champs et d'eau, vert oubliée. Une stratification de souvenirs qui révèle des expériences dans des paysages naturels, réels mais aussi des lieux suspendus entre mémoire et onirisme, créant à travers des formes géométriques et répétitives un espace de contemplation des lieux, pour les retrouver; des cartes postales d'un paysage fragile et en constante évolution.

Axel Mattart – Was it the dream of a poppy ?

ARTS VISUELS

Axel Mattart – Was it the dream of a poppy ?

par Axel Mattart

Fatigué·e de lutter contre votre cerveau ?

Giorgio Cassano – ZONA DI SACRIFICIO

ARTS VISUELS

Giorgio Cassano – ZONA DI SACRIFICIO

par Giorgio Cassano

ZONA DI SACRIFICIO est une étude filmique qui mêle documentaire, ethnographie et montage poétique autour du Fiume Tara — la vénérable « rivière des miracles » de Tarente. À travers une tapisserie de souvenirs, de récits, de visions et de témoignages personnels, le film explore comment cette source sacrée a nourri l’identité et la résilience locales, même si l’implantation de l’usine sidérurgique ILVA a transformé le paysage environnant en une véritable « zone de sacrifice ». Il se présente à la fois comme une élégie visuelle d’un cours d’eau jadis pur et comme une réflexion poignante sur la violence environnementale, retraçant la coexistence difficile entre révérence spirituelle et dévastation industrielle dans une communauté en quête de reconquête de sa voix.

Ludovico Orombelli – Sinopia

ARTS VISUELS

Ludovico Orombelli – Sinopia

par Ludovico Orombelli

Sinopia est l’aboutissement d’une recherche menée à l’ECAL sur les techniques et les images qui ont façonné l’imaginaire occidental. Une scène tirée des "Histoires de la Vraie Croix", datant du XVe siècle, a été reproduite avec les mêmes matériaux que son auteur, Piero della Francesca, avait utilisés pour esquisser le dessin préparatoire sur le mur avant de le peindre. L’image réapparaît ainsi dans sa phase de conception, comme une présence fantomatique qui nous invite à nous interroger sur la présence et le rôle du passé dans notre temps présent.

Max Klunge – Sounds like..

ARTS VISUELS

Max Klunge – Sounds like..

par Max Klunge

Mon projet consiste à créer un petit événement au sein de l'ECAL. Autour d'un sound system, le but est de proposer aux étudiante·x·s et à toute personne, faisant partie ou non de l'ECAL, se trouvant à l'école, de passer un moment agréable, de découvrir de la musique, de manger, de boire, de faire vivre ce lieu en incitant se rencontrant et apprécier le moment. La démarche est basée sur plusieurs points, l'aspect politique et militant de la musique et dans ce contexte avec un sound system, l'aspect du homemade et de la pratique collective, promouvoir une consommation inclusive et éthique par de la nourriture vegan. Musicalement, c'est une proposition qui est le fruit d'expérimentations de compositions, sélections et productions de musique et de diffusion de celle-ci.

Lucas Aulagnier – Creer Algo

ARTS VISUELS

Lucas Aulagnier – Creer Algo

par Lucas Aulagnier

Il y a autour de la Méditerranée des niches dans les façades des bâtiments qui renferment des statuettes votives, témoignages du passé religieux dans l’espace public. Elles sont fermées par des vitres du même format qui délimitent l’espace sacré de la niche et l’espace séculier de la rue. L’idée que quelque chose des statuettes d’un côté, et des passants de l’autre a été fixé par le verre, d’une manière quasi-photographique, me fascine. C’est la somme des regards échangés qui aura été prélevée : les regards de celles et ceux qui levèrent les yeux vers le saint ou la sainte dans l’espoir qu’iels leur rendent ce regard. Les vitres, marquées par d’infimes traces de peinture et de temps, sont des images in-signifiantes, qui ne produisent aucun signe, muettes et porteuses d’incertitude.

Programme

Cette section présente la liste des modules et cours détaillés pour chaque semestres du programme.

Semestre 1 2 3 4

Modules communs ECAL-EDHEA-HEAD
  • POOLCH I (6 ECTS)
  • Séminaire de Master I (3 ECTS)
Module d'approfondissement
  • Pratiques et recherches I
    Préparation à la Master Thesis
    (9 ECTS)
Module d'orientation (CCC-CAE-MAPS-TRANS-WORKMASTER)
  • Projections I
    (12 ECTS)

Modules communs ECAL-EDHEA-HEAD
  • Symposium (6 ECTS)
  • Séminaire de Master II (3 ECTS)
Module d'approfondissement
  • Pratiques et recherches II
    Préparation à la Master Thesis
    (12 ECTS)
Module d'orientation (CCC-CAE-MAPS-TRANS-WORKMASTER)
  • Projections II
    (9 ECTS)

Modules communs ECAL-EDHEA-HEAD
  • POOLCH II (6 ECTS)
  • Séminaire de Master III (3 ECTS)
Module d'approfondissement
  • Master Thesis I
    (15 ECTS)
Module d'orientation (CCC-CAE-MAPS-TRANS-WORKMASTER)
  • Collectif I
    (6 ECTS)

Module d'approfondissement
  • Master Thesis II
    Mémoire (9 ECTS)
  • Master Thesis II
    Projet artistique (15 ECTS)
Module d'orientation (CCC-CAE-MAPS-TRANS-WORKMASTER)
  • Collectif II
    (6 ECTS)

Retrouvez tous les documents du programme ci-dessous

Alumni

Tina Braegger
Stefania Carlotti
Giulio Scalisi
Matthias Sohr
PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES

Artiste plasticien·ne, Critique d’art, Curateur·rice, Directeur·rice artistique , Enseignant·e, Médiateur·rice culturel·le, Performeur·se, Régisseur·se , Scénographe, Vidéaste…

AUTRES ALUMNI

(BA and MA Arts visuels) Alfredo Aceto, Valentin Carron, Claudia Comte, Sylvain Croci-Torti, Stéphane Dafflon, Philippe Decrauzat, Natacha Donzé, Cyprien Gaillard, Frédéric Gabioud, David Hominal, Gilles Furtwängler, Mélodie Mousset, Simon Paccaud, Gina Proenza, Jeanne-Salomé Rochat, Denis Savary, Baker Wardlaw, Shirin Yousefi...

Équipe

Responsable

Stéphanie Moisdon

Coordination

Ajointe Artistique 
Shirin Yousefi

Assistante académique
Felice Berny-Tarente

Chargé·e·s de cours

Philippe Azoury

Federico Campagna

Valentin Carron

Gabriele Garavaglia

Claire FitzGerald 

Ingrid Luquet-Gad 

Federico Nicolao

Vincent Normand 

Bea Schlingelhoff 

Mona Varichon

Shirin Yousefi
 

Intervenant·e·s

Sofia Al Maria

Mohammed Almusibli

Mathis Altmann

Philippe Azoury

Paolo Baggi

Roxanne Bovet

Vittorio Brodmann

Dimitri de Preux

David Douard

Gilles Furtwängler

Tristan Garcia 

Noémi Michel

Vincent Normand 

Marta Kirszenbaum 

Fabian Marti 

Mélanie Matranga  

Emanuel Rossetti

Shahryar Nashat

Sara Sadik

Bea Schlingelhoff