Stéphanie
Moisdon

Enseignements

Jean Bourgois – Theoretical thesis

Jean Bourgois – Theoretical thesis

with Stéphanie Moisdon

Baker Wardlaw – Theoretical thesis

Baker Wardlaw – Theoretical thesis

with Stéphanie Moisdon

Coming soon

Jacques-Alain Demont – Theoretical thesis

Jacques-Alain Demont – Theoretical thesis

with Stéphanie Moisdon

Download pdf

Practicalities (La vie matérielle)

FINE ARTS

Practicalities (La vie matérielle)

with Stéphanie Moisdon, Willem de Rooij

Exhibition at Basis e.v., Frankfurt , from September 19 to October 13, 2013. "If it's true that every book must have a raison d'être , this isn't a book," Marguerite Duras wrote of La vie matérielle , which she published in 1987. Practicalities (La vie matérielle) considers the utopian reach as well as the material bounds pertaining to art produced in the art school’s realm. How may a showcase of works by art students be formulated? Can it be an exhibition and function as such? Could one articulate its raison d'être anew? This project results from a one-year exchange program initiated by artist Willem de Rooij in collaboration with curator and art critic Stéphanie Moisdon. Conceived by students and recent graduates of the Fine Arts Master directed by Moisdon at ECAL/ Ecole cantonale d'art de Lausanne, Practicalities is the second part of a twofold exhibition program. It echoes and completes Influence at 1m3, whose display introduced to a Lausanne audience works by artists studying under de Rooij's professorship at Städelschule Frankfurt. Ways of making and displaying art vary from one territory to another. As Practicalities stands at a threshold between two localities, it acknowledges the constraints and liberties one experiences here and there as an artist not yet fully concerned with commercial strategies or institutional demands.

Exposition « Dear Peggy » du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL chez Treize (Paris)

FINE ARTS

Exposition « Dear Peggy » du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL chez Treize (Paris)

with Gallien Déjean, Stéphane Kropf, Stéphanie Moisdon

L’utilisation de logiciels de modélisation 3D s’est accrue dans le domaine de la conception des expositions. Ces outils offrent aux designers et aux commissaires une plus grande maniabilité pour reconstituer l’espace virtuel de la galerie et y expérimenter les différentes options scénographiques envisagées. Pourtant, malgré l’éventail des possibilités de ces logiciel (la déconstruction de l’espace tridimensionnel en superposition de plans et de facettes), leur usage dans le champ curatorial reste souvent désespérément conventionnel : le tableau est accroché au mur, le mur est perpendiculaire au sol, la sculpture est posée sur le sol devant le mur. En présentant chez Treize (Paris) les travaux de 14 artistes sélectionnés parmi les étudiants du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL, le projet « Dear Peggy » explore certaines ressources de la modélisation virtuelle pour les appliquer, avec des matériaux et des techniques simples, dans l’espace réel. Bien avant l’invention des logiciels 3D, l’architecte Frederick John Kiesler avait imaginé pour la section surréaliste d’Art of This Century (la galerie new-yorkaise de Peggy Guggenheim, ouverte en 1942) des murs convexes à partir desquels les œuvres, accrochées sur des tiges, étaient projetées dans l’espace. En s’inspirant de ce système, «Dear Peggy» s’affranchit de la linéarité et de la planéité murale du white cube pour métamorphoser l’espace d’exposition, démultiplier les plans de l’accrochage et donner une nouvelle matérialité aux œuvres présentées. Exposition sans thème, «Dear Peggy» incarne la diversité des pratiques développées au sein de l’ECAL. Cette mise entre parenthèse d’œuvres disparates entre deux murs incurvés fonctionne comme un emballage, une métaphore simultanée de l’exposition collective temporaire et de l’école d’art. «Dear Peggy» est un tube ouvert de part et d’autre, un passage transitoire, comme peut l’être une école dans la carrière d’un artiste.

Exposition « Dear Peggy » du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL chez Treize (Paris)

FINE ARTS

Exposition « Dear Peggy » du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL chez Treize (Paris)

with Gallien Déjean, Stéphane Kropf, Stéphanie Moisdon

L’utilisation de logiciels de modélisation 3D s’est accrue dans le domaine de la conception des expositions. Ces outils offrent aux designers et aux commissaires une plus grande maniabilité pour reconstituer l’espace virtuel de la galerie et y expérimenter les différentes options scénographiques envisagées. Pourtant, malgré l’éventail des possibilités de ces logiciel (la déconstruction de l’espace tridimensionnel en superposition de plans et de facettes), leur usage dans le champ curatorial reste souvent désespérément conventionnel : le tableau est accroché au mur, le mur est perpendiculaire au sol, la sculpture est posée sur le sol devant le mur. En présentant chez Treize (Paris) les travaux de 14 artistes sélectionnés parmi les étudiants du Bachelor et du Master Arts Visuels de l’ECAL, le projet « Dear Peggy » explore certaines ressources de la modélisation virtuelle pour les appliquer, avec des matériaux et des techniques simples, dans l’espace réel. Bien avant l’invention des logiciels 3D, l’architecte Frederick John Kiesler avait imaginé pour la section surréaliste d’Art of This Century (la galerie new-yorkaise de Peggy Guggenheim, ouverte en 1942) des murs convexes à partir desquels les œuvres, accrochées sur des tiges, étaient projetées dans l’espace. En s’inspirant de ce système, «Dear Peggy» s’affranchit de la linéarité et de la planéité murale du white cube pour métamorphoser l’espace d’exposition, démultiplier les plans de l’accrochage et donner une nouvelle matérialité aux œuvres présentées. Exposition sans thème, «Dear Peggy» incarne la diversité des pratiques développées au sein de l’ECAL. Cette mise entre parenthèse d’œuvres disparates entre deux murs incurvés fonctionne comme un emballage, une métaphore simultanée de l’exposition collective temporaire et de l’école d’art. «Dear Peggy» est un tube ouvert de part et d’autre, un passage transitoire, comme peut l’être une école dans la carrière d’un artiste.

27.06.2012, Conversation entre Michel Houellebecq et Stéphanie Moisdon

FINE ARTS

27.06.2012, Conversation entre Michel Houellebecq et Stéphanie Moisdon

with Michel Houellebecq, Stéphanie Moisdon

27.06.2012, Conférence: Conversation entre Michel Houellebecq et Stéphanie Moisdon A l’occasion de l’exposition Le Monde comme volonté et comme papier peint au Consortium de Dijon, Michel Houellebecq, en conversation avec Stéphanie Moisdon, aborde les questions des relations entre la représentation du travail et son esthétique, tant dans son roman « La Carte et le territoire » que dans l’exposition. « LE MONDE COMME VOLONTE ET COMME PAPIER PEINT » Une exposition d’après « La carte et le territoire », de Michel Houellebecq, commissariat : Stéphanie Moisdon Le personnage principal de « La carte et le territoire » de Michel Houellebecq n’est pas un artiste mais un chauffe-eau. L’art contemporain n’est ni le sujet ni le motif du livre mais la fin de l’âge industriel en Europe, la gloire du capitalisme, son achèvement. Au travers de la description des périodes artistiques de Jed Martin, de son exploration de la modernité et de sa fin, s’actualisent différentes visions réalistes autour des notions de production, de travail, de métier, de matière et de « technique ». Plusieurs passages du livre évoquent la présence des machines, des objets manufacturés, au destin tragique, en voie de disparition, mais aussi des procédures, des questions formelles (la représentation, la répétition, le report ou la surimpression), des notions critiques ou politiques (l’utopie de Fourier, l’architecture fonctionnaliste de Le Corbusier, l’invention des fabriques d’art au temps de William Morris et des pré-raphaélites). Dans ce roman de courte anticipation, on peut voir le monde changer, la France se transformer en une région agricole et touristique. Où l’auteur y décrit un monde sans déterminisme, livré au hasard, aux pannes, où chaque existence, individuelle et collective, peut à chaque instant bifurquer. Un temps historique, dont la fin est celle de la victoire de la nature, indifférente au drame humain, dernier atelier de Jed Martin. Car à la fin, les choses se dissolvent, « puis tout se calme, il n’y a plus que des herbes agitées par le vent. Le triomphe de la végétation est total. » « Je crois que j’en ai à peu près fini avec le monde comme narration – le monde des romans et des films, le monde de la musique aussi. Je ne m’intéresse plus qu’au monde comme juxtaposition – celui de la poésie, de la peinture » (Michel Houellebecq, « La carte et le territoire », éditions Flammarion, 2010, page 259) « Plus que de la science-fiction, Lafferty donne parfois l’impression de créer une sorte de philosophie-fiction, unique en ce que la spéculation ontologique y tient une place plus importante que les interrogations sociologiques, psychologiques ou morales. Dans Le Monde comme volonté et papier peint (le titre anglais, The World as Will and Wallpaper, donne de plus un effet d’allitération), le narrateur, voulant explorer l’univers jusqu’à ses limites, perçoit au bout d’un temps des répétitions, se retrouve dans des situations similaires, et finit par prendre conscience que le monde est constitué d’entités de petite taille, nées chacune d’un acte de volonté identique, et indéfiniment répétées. » (Michel Houellebecq, « Sortir du XXe siècle », in « Lanzarote et autres textes », Librio 2002) « Au préalable, je vous demanderais d’étendre l’acception du mot « art » au-delà des productions artistiques explicites, de façon à embrasser non seulement la peinture, la sculpture et l’architecture, mais aussi les formes et les couleurs de tous les biens domestiques, voire la disposition des champs pour le labour ou la pâture, l’entretien des villes et de tous nos chemins, voies et routes ; bref, d’étendre le sens du mot « art », jusqu’à englober la configuration de tous les aspects extérieurs de notre vie. Je voudrais en effet vous persuader qu’il n’existe rien de ce qui participe à notre environnement qui ne soit beau ou laid, qui ne nous ennoblisse ou ne nous avilisse, qui ne constitue pour son auteur ou bien un écrasant supplice, ou bien un plaisant réconfort. Qu’en est-il donc de notre environnement actuel ? Quel bilan serons-nous en mesure de dresser pour les générations futures de notre commerce avec la terre, une terre que nos ancêtres nous ont transmise fort belle encore, malgré des millénaires de guerroiement, de négligence, d’égoïsme ? » (William Morris, “L’art en ploutocratie”, conférence prononcée à l’Université d’Oxford, le 14 novembre 1883)

Research

The Raving Age. Histories and figures of youth

UNITE DE THEORIE

FINE ARTS

The Raving Age. Histories and figures of youth

with Vincent Normand, Stéphanie Moisdon

This research project questions what has come of youth – a conceptual, aesthetic, and political figure that was born with modernity – in the visual arts, popular culture, and the humanities. Conversely, the project addresses what the problematic category of “youth” has brought about in contemporary art and thought.